Il était une fois La Montagne : Histoire d'une commune ouvrière
À l'origine de tout, il apparaît qu'Austrocinium, Aindrette, puis Indret, île de la Loire sur la commune d'Indre, abrite dès 1777 une fonderie royale de canons, relayée par une manufacture de machines à vapeur.
L'essor de cet établissement militaire conduit à l'embauche, dès 1833, de nombreux ouvriers des communes rurales voisines de Saint-Jean-de-Boiseau et de Bouguenais.
Un certain nombre de personnes sont logées par La Marine sur l'île d'Indret.
En 1836 on compte 545 personnes composées de cadres, leurs familles, d'ouvriers mariés et des célibataires. Les conditions de vie sur l'île sont difficiles, proche d'un exil, presque comme une cité pénitenciaire.
Plus tard, un contremaitre appelé Hertet construit au milieu du XIXème siècle une maison de jeux sur les côteaux de La Montagne, appelée la Maison Rouge, c'est la première à être érigée sur ce lieu.
S'ensuivent des constructions sur le côteau surplombant l'usine par les personnels qui cherchent à se loger le plus près de leur travail.
Entre 1839 et 1841, Aristide Demangeat, fait construire une demeure bourgeoise, entourée d'un par cet de dépendances qu'il nomme Villa Montagne.
Le village qui se constitue devient tout naturellement La Montagne. Sa population ouvrière développe un esprit républicain qui marquera la future commune de La Montagne.
Sources : Mémoire vivante de La Montagne
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